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Compagne de trans (MtF)
29 mars 2010

Suite à la dernière rencontre avec le psy

Le dernier message était un peu bordélique et assez émotif… Disons que la fin de la semaine dernière a été un peu difficile.

En fin de semaine, mon chum et moi, on a eu une bonne discussion et comme on était plus calme tous les deux, cela a fait vraiment beaucoup de bien.

J’ai compris qu’est-ce qui avait mis mon chum ainsi hors de lui et même si je trouve quand même que la réaction était un peu (beaucoup?) exagérée, cela a vraiment jeté un regard nouveau et je peux maintenant beaucoup mieux suivre son raisonnement.

Cela a fait 3 rencontres avec son nouveau psy qu’il faisait et cette dernière rencontre fut assurément la dernière. Au début, mon chum semblait enthousiaste, d’autant plus que le psy avait une bonne connaissance des implications cognitives de l’état de mon chum. En plus, il semblait vraiment suivre la voie que mon chum voulait et « approuvait » notre relation de couple. Par contre, mon chum trouvait qu’il parlait beaucoup, mais il s’était dit que c’était peut-être normal en début de relation avec le psy.

La deuxième rencontre s’était relativement bien passé, mais encore une fois, mon chum trouvait que le psy prenait trop de place et ne lui laissait pas assez de temps pour parler en profondeur, le psy le coupant régulièrement pour étaler en quelque sorte ses connaissances sur le sujet. Lorsque mon chum le coupait pour reprendre le fil de la conversation qui le touchait, le psy ne semblait pas apprécier du tout et prenait tout à coup moins de notes.

Entre la deuxième et la troisième rencontre, mon chum a reçu un avis de son assureur comme quoi un rapport du psy faisant un résumé de la situation était demandé avant la poursuite des remboursements, je crois principalement car l’assureur trouvait excessivement dispendieux le taux horaire du psy.

À sa troisième rencontre avec son psy la semaine dernière, mon chum lui a parlé de la demande de l’assureur. Le psy était prêt à faire le soi-disant rapport immédiatement, prenant ainsi du temps sur la rencontre d’une heure de mon chum déjà fortement payée. En plus, il tenait absolument à indiquer « problème d’identité de genre » dans le rapport, mais mon chum ne voulait pas que ce soit si spécifiquement indiqué à l’assureur.

De plus, mon chum avait déjà apporté son dossier complet au psy (suivis médicaux et psychologiques) et il a compris que le psy n’avait jamais pris le temps de le consulter. Lorsqu’il lui en a parlé, le psy lui a répondu que consulter un dossier signifiait du temps et qu’il lui chargerait le même taux horaire pour la consultation du dossier… et qu’il comptait un minimum de 5 heures de consultation.

Comme son taux horaire est dans les trois chiffres, mon chum a littéralement bondi sur sa chaise lorsqu’il a entendu ça.

S’est ensuivi une discussion assez mouvementée entre le psy et mon chum et mon chum a réalisé que le psy se contre-disait par moment avec ce qui avait déjà été dit.

Finalement, il a découvert que le montant que l’assureur devait lui rembourser avait été remboursé directement au psy (alors qu’il avait déjà été payé le plein prix par mon chum) et le psy n’en avait jamais fait mention.

Bref, tous ces éléments ont fait que c’était trop pour mon chum et je peux très bien le comprendre et il a alors décidé de se trouver un autre psy. Mon chum est revenu complètement vidé de sa rencontre avec son psy, mais aussi bien démoralisé, car il pensait avoir trouvé la bonne personne au début et il était en train de réaliser que ce serait encore tout à recommencer.

Il a fallu également que mon chum explique brièvement la situation à son assureur, c’est-à-dire pourquoi il décidait de changer de psy juste comme un rapport était demandé, que les versements n’avaient pas été bien faits, etc. L’assureur semblait aussi scandalisé que mon chum par la méthode du psy (le fait de charger plusieurs heures de travail au taux horaire habituel pour consulter le dossier) et s’est montré assez compréhensif. La situation financière et les remboursements devraient d’ailleurs être réglés sous peu.

Depuis qu’on s’est expliqué calmement mon chum et moi, cela va beaucoup mieux et notre moral à tous les deux est remonté en flèche. Mon chum a commencé à faire des appels à ses différents contacts pour tenter de trouver une bonne référence de psy, mais c’est assez dur à trouver car il cherche surtout un psy qui aurait les connaissances pouvant jumeler la situation de la dysphorie de genre avec la situation du traumatisme crânien.

Pour l’instant, il est un peu en « stand-by » par rapport à tout ça et attends des retours d’appels et/ou des réponses. Mais je crois que le fait d’avoir pris la décision de laisser tomber ce psy a déjà été un soulagement pour lui.

Tout ce que je souhaite, c’est que le prochain psy soit le bon pour de vrai cette fois!

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